[prose] Ce qui ressemble à une fin

Paupières qui se ferment lentement. Réminiscence. Un stylo glisse sur une feuille. Jubilation...suivie par une tristesse lourde. Ce plaisir ne m'est plus accessible. Une larme roule et tache mes biffures.
L'inspiration m'a quitté. Femme tumultueuse et versatile, elle s'en est allée. Sa consœur l'imagination, elle, par pitié, est restée. Mais séparées, elles sont impuissantes. Attenant à la peine serrant mon cœur, nait une folle colère. Courroux dirigé contre moi-même, d'avoir perdu cette joie. Et de ne savoir reconquérir ce bonheur.
Ma feuille n'est pas blanche. Mais jonchée de ratures. Puis elle finit froissée. Et, lancée avec rage dans la corbeille où elle reste, chiffonnée, victime de la haine d'un poète raté.
Jamais plus, ne pourrais-je donc écrire? A cette idée, la peur me tiraille. Je crie! Je sollicite le droit d'atteindre l'extase à nouveau. Je réclame la sensation de ne plus être démuni. Me retrouver entier. Être vivant, pleinement. Car autre épais liquide noir, l'encre m'est aussi indispensable que le sang pour subsister.
Évasion, fuite. Deux synonymes d'écriture. Échappatoire spirituel à ce monde quand je n'ai plus rien. L'esprit s'en va et dérive. Je m'enivre du pouvoir des mots. Je me saoûle d'expressions imagées, de non-dits ou de paroles crûes. Juste un jeu, mais quel jeu! C'est ainsi que j'existe. C'est ainsi que j'aime. Délirant, pérégrinant au grès de mes folies.
Nécessité vitale, besoin fébrile. Je compose par plaisir. Puisque la société m'a ôtés mes rêves. Je guéris mes ailes brulées en inventant. Je m'envole en écrivant. Mes doutes, mes peurs, mes chimères, mes ennuis, mes douleurs. C'est là que je trouve la réponse à chacun de mes troubles. C'est là que je ne suis pas l'être fragmenté au passé chaotique, à l'esprit torturé. C'est là que je suis. Moi. C'est là, là que j'approche de la plénitude.
Et si ceci était la dernière complainte d'un fou qui croit savoir écrire. Et si c'était mon ultime ode à la douleur? Je t'implore ici, ma chère amante. Reviens-moi quelques temps... Je te demande encore quelques danses...

Tu exprimes bien la fuite de l'inspiration et de tout c'qui tourne autour, je trouve, on l'ressent bien.

(heu... La critique litteraire c'est pas mon truc non plus, je sais.)

Y'a bien quelques fautes mais ça va... Sauf le "retrouvais". Met plutôt "retrouver" ^^'

Bref j'aime bien, j't'encourage à continuer =).

Shadow-x a écrit:

Tu exprimes bien la fuite de l'inspiration et de tout c'qui tourne autour, je trouve, on l'ressent bien.

(heu... La critique litteraire c'est pas mon truc non plus, je sais.)

T'inquiète pas pour ça^^ Tu exprime ton avis. J'ai poster ça sur un forum quand je l'ai écrit et j'ai eu un commentaire de trois page word et ce ne m'a pas été plus utile que ça. (authentique, si tu veux un lien^^) DOnc ton commentaire s'auto suffit et je le trouve très bien et il me fait plaisir
Merci donc =)

Shadow-x a écrit:

Y'a bien quelques fautes mais ça va... Sauf le "retrouvais". Met plutôt "retrouver" ^^'

Bref j'aime bien, j't'encourage à continuer =).

Alors pour les fautes, ben je préfère voir si quelqu'un ne me ferrait pas une correction intégral, parce que corriger au compte goute, c'est très long^^

xD vous me donner vraiment envie de m'y remettre à force^^

Citation :

Paupières qui se ferment lentement. Réminiscence. Un stylo glisse sur une feuille. Jubilation...suivie par une tristesse lourde. Ce plaisir ne m'est plus accessible. Une larme roule et tache mes biffures.
L'inspiration m'a quitté. Femme tumultueuse et versatile, elle s'en est allée. Sa consœur l'imagination, elle, par pitié, est restée. Mais séparées, elles sont impuissantes. Attenant à la peine serrant mon cœur, nait une folle colère. Courroux dirigé contre moi-même, d'avoir perdu cette joie. Et de ne savoir reconquérir ce bonheur.
Ma feuille n'est pas blanche. Mais jonchée de ratures. Puis elle finit froissée. Et, lancée avec rage dans la corbeille où elle reste, chiffonnée, victime de la haine d'un poète raté.
Jamais plus, ne pourrais-je donc écrire? A cette idée, la peur me tiraille. Je crie! Je sollicite le droit d'atteindre l'extase à nouveau. Je réclame la sensation de ne plus être démuni. Me retrouver entier. Être vivant, pleinement. Car autre épais liquide noir, l'encre m'est aussi indispensable que le sang pour subsister.
Évasion, fuite. Deux synonymes d'écriture. Échappatoire spirituel à ce monde quand je n'ai plus rien. L'esprit s'en va et dérive. Je m'enivre du pouvoir des mots. Je me saoûle d'expressions imagées, de non-dits ou de paroles crûes. Juste un jeu, mais quel jeu! C'est ainsi que j'existe. C'est ainsi que j'aime. Délirant, pérégrinant au grès de mes folies.
Nécessité vitale, besoin fébrile. Je compose par plaisir. Puisque la société m'a ôtés mes rêves. Je guéris mes ailes brulées en inventant. Je m'envole en écrivant. Mes doutes, mes peurs, mes chimères, mes ennuis, mes douleurs. C'est là que je trouve la réponse à chacun de mes troubles. C'est là que je ne suis pas l'être fragmenté au passé chaotique, à l'esprit torturé. C'est là que je suis. Moi. C'est là, là que j'approche de la plénitude.
Et si ceci était la dernière complainte d'un fou qui croit savoir écrire. Et si c'était mon ultime ode à la douleur? Je t'implore ici, ma chère amante. Reviens-moi quelques temps... Je te demande encore quelques danses...

[u]

Voilà, je n'ai pas détecté d'autres fautes=) niveau syntaxe, ça passe bien aussi.
Je me demande si, en fait, ton texte ne mène pas à une légère overdose d'émotions. Au final, peut être en fait-ce trop?
J'aime ta manière de retranscrire par écrit, ce sont des notions difficiles à exprimer que tu écris là.
Continue!

Wild a écrit:

Voilà, je n'ai pas détecté d'autres fautes=) niveau syntaxe, ça passe bien aussi.
Je me demande si, en fait, ton texte ne mène pas à une légère overdose d'émotions. Au final, peut être en fait-ce trop?
J'aime ta manière de retranscrire par écrit, ce sont des notions difficiles à exprimer que tu écris là.
Continue!

J'ai corriger es fautes relever merci =)
Une overdose d'émotion? Peut être. C'est ce que je ressent quand j'écrit. Donc j'ai rempli ma mission
Oui très dur à écrire. j'ai passé près de 5 heures sur ce textes... Ce qui est énorme, car je n'écris qu'en une fois, et en général en 2, 3 heures, c'est fini donc bon. J'ai mis du temps à trouver les mots juste.

Spoiler:

Je corrigerai chaque fois qu'il le faudra, si tu veux j'arrête, mais en même temps c'est pour t'aider, hein=)

Si ton but était de montrer une explosion émotionnelle, alors c'est réussi. Mais il faut que ce soit tout de même juste la bonne dose pour le lecteur, si tu vois ce que je veux dire=)
C'est la différence entre un journal personnel et un texte à partager: le lecteur n'est pas toi.
Le temps consacré à écrire a peu d'importance, du moment que tu aimes écrire, que tu transcris ce que tu veux, etc...
J'ai hâte de lire-si tu continues-tes futurs écrits!

Wild a écrit:

Spoiler:

Je corrigerai chaque fois qu'il le faudra, si tu veux j'arrête, mais en même temps c'est pour t'aider, hein=)

Si ton but était de montrer une explosion émotionnelle, alors c'est réussi. Mais il faut que ce soit tout de même juste la bonne dose pour le lecteur, si tu vois ce que je veux dire=)
C'est la différence entre un journal personnel et un texte à partager: le lecteur n'est pas toi.
Le temps consacré à écrire a peu d'importance, du moment que tu aimes écrire, que tu transcris ce que tu veux, etc...
J'ai hâte de lire-si tu continues-tes futurs écrits!

Si tu t'amuse à chaque fois à corriger mes fautes tu vas en avoir pour des années^^ Mais j'apprécie.
Le but était de montrer ce que je ressentais quand j'écrivais. Et la peine que me procure la page blanche.
J'ai refais des tentative d'écritures. Si je trouve le courage d'en finir une je la posterai sur le forum^^